Franck Diongo: « l’actuel régime au pouvoir représente une menace sérieuse contre la démocratie, l’unité, l’avenir du pays et notre destin »
Alors que Jean Marc Kabund appelle à considérer Félix Tshisekedi comme « un danger au sommet de l’Etat », Franck Diongo a, quant à lui, indiqué que le pouvoir de M. Tshisekedi menace la démocratie, l’unité et l’avenir du pays. Il s’est également désolidarisé de Félix Tshisekedi et a relevé plusieurs « antivaleurs » engendrées par la gouvernance actuelle en dépit de la rupture avec le camp de Joseph Kabila.
« La continuité de la mauvaise gouvernance basée sur la démagogie, le mensonge d’Etat, l’illusion démocratique, la corruption aggravée, l’enrichissement à outrance et illicite, la terreur, la gabegie financière, l’impunité, le tribalisme, le favoritisme aveugle, les détournements, les violations de droits de l’homme et de droit de l’opposition, le laxisme dans la gestion de la chose publique le népotisme, absence de la volonté politique de transformer la RDC à un véritable Etat de droit, où il ferait beau vivre et tant d’autres, renforce notre thèse sur la gouvernance conservatrice », a dénoncé Franck Diongo ce mercredi.
M. Kabund, l’ancien bras droit du Chef de l’Etat avait aussi critique un régime qui manque « une vision claire et d’un leadership convaincant et d’autre part, l’incompétence notoire et la mégestion institutionnalisée caractérisées par l’insouciance, l’irresponsabilité, la jouissance et la prédation au sommet de l’Etat ».
Franck Diongo appelle à « rejeter Félix Tshisekedi et son gouvernement ».
« L’actuel régime au pouvoir représente une menace sérieuse contre la démocratie, l’unité, l’avenir du Pays et notre destin ; il est un obstacle à la construction de notre destin pour une société libre et prospère », a-t-il dit.
Le président du MLP se désolidarise de l’Union sacrée, plateforme mise en place par le Chef de l’Etat fin 2020 après une série des consultations politiques mettant fin à la coalition FCC-CACH qui était tant décriée.
Mais pour M. Diongo, « la rupture FCC-CACH annoncée avec fracas, n’a été qu’un trompe l’œil, une chirurgie de surface, superficielle, donc pas de rupture avec le passé ; l’actuel régime au pouvoir ayant décidé de s’inscrire dans la continuité de la philosophie générale des régimes anti-démocratiques de ses prédécesseurs de triste mémoire ».
A un peu plus d’une année des élections, la classe politique congolaise devient « mouvementée » en attendant la déclaration des candidatures à tous les niveaux. D’ores et déjà, Franck Diongo a annoncé sa candidature à la prochaine présidentielle.
MLP presse/ Actualite.cd