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La RDC, en tant que géant du continent africain, en termes de ressources, se veut une société plus juste, égalitaire, libre, où il fait bon vivre pour tous.      

Une société qui inscrit son action dans la lutte contre toute forme de pauvreté et de discrimination, une société qui ne doit exclure personne, mais plutôt axée sur la promotion du respect de la diversité ethnique et culturelle, car il est plus que temps que le Congolais s’affirme et que son rêve de vivre dans une société humaniste, fraternelle et/ou solidaire prenne corps et vie.

C’est-à-dire vivre dans une société qui place l’homme, sa culture et de son développement au centre de tout.

Et force est de reconnaître, qu’en dépit d’indéniables dysfonctionnements du pays dans différents secteurs de la vie sociale, la RDC reste debout, motivée, pleine d’espoir et convaincue qu’avec un pouvoir légitime et démocratique acquis, il y aura restauration d’une gouvernance intègre comme exigence de vie et de gestion publique. Une ouverture du Congo à l’Afrique et au monde. Bref, une société de démocrates et intègres, axée sur une économie de production, de transformation des matières sur fond d’économie durable (Agricole, forestière, minière et énergétique), afin de permettre la diversification de notre économie par une promotion effective de l’industrie et de l’emploi.

L’avenir de la RDC représente l’avenir de l’Afrique, car elle a tous les atouts pour devenir l’un des pays les plus riches d’Afrique, comme moteur de croissance dans tous les secteurs. Un Congo puissant politiquement, militairement, économiquement, de par sa population, ses ressources naturelles, avec d’immenses réserves minérales dispensées dans tout le pays.

Le sol et le sous-sol, le climat et l’environnement très riche.

Le plus grand producteur de cobalt au monde, deuxième plus grand détenteur de pétrole en Afrique ; bref, cette diversification économique serait une priorité absolue dans les années à venir.

Ceci dit, cette vision d’un grand Congo cadre avec le projet très ambitieux de société du MLP, qui propose au peuple congolais une alternative crédible en cas de changement de régime au pays.

En effet, il retrace les grandes lignes de la politique gouvernementale du MLP ; c’est un véritable programme d’action mis entre les mains des cadres du Mouvement en vue d’une gouvernance intègre.

Ces actions visent le développement intégral du pays sur le plan économique, social, politique et culturel. Il est au service de la promotion et du progrès social du peuple congolais.

Il s’agit, en fait, du bien-être individuel et collectif du peuple congolais, d’abord, africain, ensuite, et du monde entier, enfin.

Ce projet de société s’articule autour des domaines suivants : Politique, Économique, Social, Culturel, Coopération régionale et internationale, Union africaine, Mondialisation, etc.

Au vrai, c’est une réelle dynamique de changement progressiste.

DOMAINE POLITIQUE

PREAMBULE       

 La politique, en tant que garant et guide qui commande tout, son infimité constitue le malheur de tout système gouvernemental. Ainsi, au regard des réalités socio-économiques et historiques de notre pays, le M.L.P opte pour le régime semi–présidentiel. En effet, ce régime n’offre pas seulement l’opportunité d’instauration d’un État de droit et un État démocratique, mais également l’application d’une séparation saine et nette des pouvoirs et compétences, soulignant   derechef la nécessité de collaboration.        

Le Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) est profondément lié aux principes sociaux de la démocratie pluraliste. A ce titre, il préconise la primauté du développement politique sur le développement économique, étant entendu que le second (développement économique) dépend généralement de la situation politique du pays.

Un tel développement n’est rationnellement compréhensible que lorsque les institutions politiques fonctionnent dans un équilibre dyarchique au sommet tel qu’il n’y a pas prédominance de l’une sur l’autre.

C’est pourquoi, il est opportun que le Parlement soit doté de moyens d’action qui lui permettent de faire face au gouvernement, en ayant un regard interpellateur et/ou de contrôle. Voilà pourquoi, le MLP prône un régime semi–présidentiel dans lequel le chef de l’État n’est ni un simple élément du décor, ni un prince incontrôlable. C’est-à-dire celui qui détient des pouvoirs exorbitants, difficiles à circonscrire par rapport à l’action des autres institutions. La forme de l’État est l’un des éléments qui divise les politiciens congolais depuis l’indépendance. Mais, la position du MLP, à ce sujet, est exempte de toute ambiguïté.

Nous soutenons, pour des raisons réalistes et progressistes, un État unitaire décentralisé.

De ce point de vue, les Entités administratives décentralisées doivent être dotées de la personnalité juridique et d’une large autonomie de gestion sur le plan financier et administratif. Au nombre d’entités administratives décentralisées, nous retenons la province, la ville, le territoire (commune), la collectivité (chefferie et secteur).

 C’est à ce niveau qu’il faut préciser le contenu de la tutelle administrative. A notre sens, le pouvoir central n’a pas le droit d’exercer un contrôle d’opportunités, il exerce plutôt de contrôle de légalité pour vérifier la conformité des actes et actions des Entités administratives décentralisées par rapport aux lois de la République.

Une telle conception de la société contribuera, à coup sûr, au développement politique dans notre pays. C’est sans nul doute une nécessité non seulement à l’émergence de la culture de participation dans le chef de nos compatriotes, la stabilité des institutions et à l’efficacité des partis politiques quant à leurs fonctions au sein de l’État, d’où dépend le développement économique.

DOMAINE ECONOMIQUE

PREAMBULE

L’économie congolaise, on le sait, est caractérisée par la dépendance, la périphérisation, le blocage, la marginalisation, appendices du capitalisme des temps modernes. Elle découle du modèle néolithique de traité, d’extraction, de plantation et de monoculture engendrés par le pacte colonial. Ce rôle, réservé au Congo, en particulier, et à l’Afrique, en général, a engendré une extraversion totale : style de vie, comportement, culture, social, consommation et production…, le résultat de ce processus d’intégration au capital international demeure la cause fondamentale de l’accroissement du sous-développement ou le développement du sous-développement, ainsi que les disparités économiques nationales ; mieux la condamnation à la pauvreté, sous toutes ses formes. La RDC, en particulier, l’Afrique, en général, n’ont pas profité de l’opulence de l’Occident.

Elles l’ont laissé tout prendre jusqu’à oublier même leur droit à la vie. Conséquence : l’endettement en biens vides, l’apparition des économies sans capitaux propres, ni liquidités internationales, l’inexistence de la monnaie nationale, du marché financier et monétaire ; bref une économie captive et satellite.

De cette réalité, le M.L.P., dans son plan économique, vient remettre en cause cette dépendance et propose aux Congolais un système d’économie mixte qui renforce le social ; « économie sociale du marché », celle-ci est guidée par : -la libération et la décolonisation économique, c’est-à-dire le nationalisme économique. La revalorisation des acquis traditionnels authentiques, -le rejet des styles de vie, des conceptions et modèles étrangers qui ont favorisé l’extraversion et la dépendance, -la libération de notre économie en comptant sur nos propres capacités (autosuffisance nationale, auto-dépendance).

De ce qui précède, il apparaît, en clair, que le plan économique que le M.L.P. propose aux Congolais comme pièce de rechange, pour leur bien-être, est le système basé sur la planification générale, avec l’adoption delà stratégique de l’autonomie individuelle et de l’autosuffisance collective. Ce système offre une alternative sûre à la résorption des insuffisances dues aux contradictions des systèmes capitalistes et socialistes.

Il octroie la possibilité de créer une société libre et heureuse pour la satisfaction des besoins spécifiques du citoyen dans notre société. Aussi, ce système a-t-il l’ambition de subvenir aux besoins matériels des membres de la communauté congolaise jusqu’à leur satiété.

C’est pour cette raison que le M.L.P. le dénomme « Système de planification générale ». Celle-ci excelle dans l’affectation des ressources sociales et dans la réalisation des objectifs économiques et sociaux garantis comme tels :-la rupture avec le passé passant par une transition pour une libération économique réglementée ;-l’affectation  complète et équilibrée des ressources dont dispose la société ;-la garantie et l’orientation d’une partie de ces ressources sociales vers la production des biens sociaux, répondant ainsi aux besoins des masses populaires et laborieuses en équipements sociaux (éducation, santé…) ;

-la réalisation du plein-emploi social ;

-la planification des investissements par un processus de transformation des structures par les investissements. La vision du M.L.P., dans le domaine économique, est celle d’asseoir une économie sociale du marché qu’il estime être le système le mieux indiqué pour apporter au peuple congolais son mieux-être.

DOMAINE SOCIAL

PREAMBULE

Fort de son idéologie lumumbiste, le M.L.P se propose de considérer l’homme dans sa totalité et dans sa globalité. C’est ainsi qu’il prône non seulement un développement intégré, c’est-à-dire un développement qui tient compte des besoins locaux et des inspirations légitimes du peuple, un développement de tout homme et tout l’homme.

En effet, aucun développement, si industrialisé soit-il, ne peut résoudre le problème du bien-être du peuple en s’appuyant sur une vision unidimensionnelle de l’homme. Il va s’en dire, dans cette optique, le MLP envisage une intégration sociale, une jonction appropriée des valeurs représentant les diverses dimensions de l’homme (L’homme politique, économique, culturel et social).

En fait, le rapport entre les membres de la société découle des liens de solidarité sociale. Les pays industrialisés, avons-nous dit, y compris les pays soi-disant développés, sont toujours confrontés à des problèmes d’ordre culturel et/ou spirituel. Cela prouve à suffisance l’échec de la conception matérialiste ou économique du développement.

Le MLP, parti d’idéologie lumumbiste, opte pour une conception humaniste du développement. Il met l’homme au centre de son action et recherche la satisfaction de tous les besoins de cet être multidimensionnel. C’est d’ailleurs là, la vocation fondamentale et légitime de tout genre humain.

Agir autrement serait ouvrir grandement la porte non seulement aux antivaleurs, mais aussi aux autres comportements tels que le suicide, l’incroyance dans la vie, la terreur, la faiblesse des liens familiaux,  la solidarité  inopérante, l’individualisme criant et qui s’oppose aux valeurs de progrès social tels que l’altruisme, la forte solidarité agissante, même au-delà des frontières, l’augmentation du capital humain conséquent, le taux élevé des lettrés, les traitements rationnels des problèmes, l’identité entre les intérêts individuels et ceux de la société, c’est-à-dire le bien commun, l’intégration culturelle et l’égalité des chances en matière d’éducation.

DOMAINE CULTUREL

Le MLP constate que la crise culturelle qui sévit dans notre société consiste en la perte d’identité et, donc, en l’aliénation du Congolais.

En effet, la société congolaise traverse une période de confusion culturelle grave qui met en péril les valeurs authentiques au profit de celles de décalcomanie. C’est en fait une inversion de valeurs. Cette crise a double origine : le processus de désenchantement des valeurs traditionnelles par la colonisation, ainsi que celui de la perversion des autres valeurs (chrétiennes, islamiques, modernes…), par les régimes corrompus successifs qui ont pris le pouvoir en RDC. Face à cette situation, la révolution culturelle que propose le MLP au Congolais devra consister en la réinvention des valeurs, afin de récréer notre identité et de retrouver notre personnalité. Ce faisant, on devrait passer au crible, dans un vrai débat social, toutes les valeurs qui font la richesse de notre univers culturel afin d’en dégager les éléments susceptibles de contribuer à la création de la nouvelle identité. Ces éléments devront, ensuite, être véhiculés par l’éducation, les médias et l’art que le MLP considère à juste titre comme l’instrument de la révolution culturelle.

La manipulation politicienne de l’art constitue un obstacle au développement de la personnalité humaine, et, donc, du progrès social. Un peuple, dont la création artistique est limitée, se trouve privé d’imagination créatrice qui est la source du progrès.

Pour le MLP, dans notre pays, l’art se prostitue au rythme de l’anarchie générale qui y règne. Les artistes médiocres, incultes et sans talents, sèment la confusion dans l’opinion. Ils utilisent l’art, la chanson, en particulier, pour célébrer des vilaines, des idioties et entraîner dans l’immoralité, la perversité et l’inconscience, toute une jeunesse en mal de repères culturels, moraux et artistiques.

Les œuvres creuses et insensées infestent le marché, sans la moindre censure, ni critique. La chanson congolaise devient le véhicule des antivaleurs : on chante la gloire de la sape, la réussite sans effort, le culte du moindre effort, l’eldorado européen, le sexe, incitant ainsi des milliers de jeunes à l’irresponsabilité, à la paresse et à l’exode vers l’Europe. On esquisse des danses obscènes devant le public non averti, on joue des pièces de théâtre qui font le culte de l’immortalité et de l’imbécillité.

Par ailleurs, on fait la promotion des personnalités dont les actes en public offensent la morale, le bon sens ou la pudeur. On donne mai aisé conscience à ceux qui s’efforcent de conserver des valeurs positives. C’est l’inversion totale de valeurs et, donc, la dépravation généralisée des mœurs. Voilà ce à quoi contribue l’art dans le contexte d’anarchie morale généralisée dans laquelle les différents régimes ont plongé la société congolaise.

La libération culturelle que propose le MLP interdit aux Congolais de se servir de l’art pour des fins autres que celles culturelles. L’art devrait thématiser l’idéal virtuel de la communauté fondée sur une nouvelle pédagogie pour promouvoir les œuvres qui remplissent cette fonction pédagogique essentielle de l’art. Il s’agit, en effet, d’encourager et de récompenser les artistes et les œuvres qui tendent d’élucider, de rappeler ou de thématiser les valeurs nobles de la vie telles que l’amour (au sens vrai), la fidélité, la fraternité, l’honnêteté, le travail, la persévérance, la justice, la politesse, le partage, la solidarité, la patience, le patriotisme, le sens de responsabilité…

On devrait attribuer à ces artistes et à leurs œuvres des prix qui les élèveront au rang des repères culturels de la société. Par contre, on passerait au crible de la critique les artistes de la médiocrité, ainsi que leurs œuvres creuses et insensées ou celles qui véhiculent des trivialités. Bref, une révolution culturelle qui délivrera les masses laborieuses de multiples menaces que comporte la colonisation idéologique et culturelle.

 Le ressort de cette libération consiste en une politique de résurrection de l’originalité de notre identité accompagnée de la ferme volonté de radier l’ignorance, les doctrines du cercle vicieux de l’arriération que les Congolais ont hérité des colonisateurs et pouvoirs dictatoriaux qui se sont succédé à la tête du pays.

Cette révolution agit également dans le domaine moral et spirituel, elle a la volonté de libérer l’homme congolais de ce qui l’asservit, de rependre la liberté et la prospérité, de reconstituer un univers culturel qui correspond à notre idéal de bien-être global.

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